Le défi de l’accés à l’eau potable pour la population de Gorom-Gorom
Depuis belle lurette, les populations de la province de l’Oudalan, particulièrement celle de la ville de Gorom-Gorom, vivent dans un stress hydrique. Les déplacements de la population par le fait de l’insécurité ont augmenté la population de cette ville et augmenté de fait la pression d’eau.
Avoir juste à boire est devenu un parcours du combattant. La plupart des robinets peuvent faire des mois sans une goutte d’eau. Pour certains c’est une fois dans la semaine ; pour d’autres deux fois dans la semaine. Les familles qui ont un robinet payent tout de même chaque mois les redevances. Les rares « privilégiés » peuvent avoir de l’eau durant quelques heures par jour. Du coup, ces cours sont transformées en de véritables fontaines. Tout ceci pour espérer avoir un minimum de ce liquide précieux dont la qualité, dans cette contrée du Burkina, est très mauvaise. En effet, la teneur en calcaire est trop élevée, exposant, selon les agents de santé, à la survenue de calculs rénaux. En conséquence, ceux qui ont les moyens se gardent de la boire, se rabattant sur les sachets d’eau minérales, augmentant ainsi leurs charges. La grande masse est obligée d’ignorer le danger.
- A la recherche de l’eau.
Lorsqu’on pose le problème aux agents de l’ONEA, indique M. MAÏGA, ils répondent toujours que la nappe phréatique n’a plus d’eau. Pourtant, il y a des zones de la ville où l’eau coule du robinet tous les jours. Même si on n’est pas un spécialiste du domaine, en faisant un petit constat dans toute la ville de Gorom-Gorom, on n’arrive pas à se l’expliquer. Il est vrai qu’il n’y a qu’un seul château d’eau qui, du point de vue de M. MAÏGA, n’est pas assez grand pour desservir la ville, même avant l’arrivée des PDI. Aujourd’hui la population a presque triplée.
- Au puits.
Malgré le nombre de forages et de puits que compte la commune, souligne Ibrahim, un habitant de la ville, le problème d’eau demeure. Il faut souvent aller jusqu’à Saouga, un village situé à 12 km de la ville, à la recherche de la vie, qui est l’eau.
Tini TRAORÉ, Observatrice Civitac, Gorom-Gorom
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