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Commune de Dori : le programme Avenir Pacifique au Sahel se dévoile davantage aux acteurs de sa mise en œuvre

Il a été organisé, le 13 avril 2021 à Dori, une rencontre d’échange entre acteurs intervenant dans la mise en œuvre du programme « un Avenir Pacifique au Sahel (APS) : prévention de la violence et perspectives socio-économiques pour les jeunes en milieu rural ». Une initiative qui vise à faire connaître davantage le programme à ces acteurs et, plus spécifiquement, le dispositif de vulgarisation développé pour le volet agriculture du programme.

Créer au profit des groupes cibles, les meilleures conditions d’acquisition des connaissances techniques utiles à l’augmentation des rendements dans le secteur agro-sylvo-pastoral et la pêche, c’est l’objectif global qui a motivé la tenue de cette rencontre qui aura mobilisé des CVD, des leaders de villages, des jeunes, des structures d’encadrement du programme APS telles que des directions provinciales, des représentants de la chambre régionale d’agriculture, ou encore de la mairie de Dori. Et pour atteindre cet objectif, il était d’abord nécessaire d’amener les acteurs à une bonne compréhension du programme et de son cadre logique. Toute chose à même d’assurer l’adoption d’une approche consensuelle de partenariat entre les différents acteurs de mise en œuvre du programme.

« La rencontre est la réponse à une recommandation faite l’année passée lors d’un atelier d’analyse des outils de suivi-évaluation. Les partenaires ont fait comprendre qu’il y avait toujours des zones d’ombre qui empêchent la compréhension du programme dans son ensemble. Cet atelier vise donc à permettre à chacun de connaître les activités qui sont prévues », explique Abdoulaye SOURA, coordonnateur de l’association Action pour la Culture du Développement (ACD/Naangue), l’un des quatre mandataires pour la mise en œuvre du programme au Burkina Faso.

Et comme activités majeures prévues dans le cadre du programme, l’on a le renforcement de capacités des CVD de sorte qu’ils soient à même de mieux animer de façon inclusive le développement au niveau local. Tout cela, en tenant compte du genre et de la nécessité de préserver la paix, par l’implication de toutes les couches. A côté de cela, il y aura le renforcement des capacités des groupes relais au niveau des villages. Ils sont constitués de personnes désignées par les CVD pour être des relais dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et du pastoralisme.

Dans son intervention, APS, sous la composante « agriculture », apporte un appui aux populations aux fins de la réalisation de résultats pertinents. « Au niveau de l’agriculture, on parle de rendement. Et pour augmenter le rendement, il faut de bonnes pratiques et des intrants de bonne qualité, d’où l’idée de parler de vulgarisation », soutient M. SOURA. Du côté de la direction provinciale de l’agriculture du Séno, on apprécie cette initiative d’expliquer le dispositif de vulgarisation aux différents acteurs.

Zidabou ZIDA, direction provinciale de l’agriculture du Séno.

« C’est une très bonne initiative car elle permet à tout le monde d’avoir un point de vue, d’apporter des corrections et décider de ce qui va réellement être fait de commun accord. En tant que point focal des activités, cet atelier va permettre aux agents de savoir ce qu’ils vont faire en cette deuxième année du protocole parce que c’est ce qui avait manqué l’an dernier, c’est-à-dire savoir à l’avance ce qu’ils doivent faire afin de se préparer pour la mise en place des outils de vulgarisation avec les autres partenaires sur le terrain, tels que les producteurs », se réjouit Zidabou ZIDA de la direction provinciale de l’agriculture du Séno.

Le programme APS, initié par l’O.N.G. internationale EIRENE, est exécuté au Niger et au Burkina Faso. Il vise à prévenir les conflits, à favoriser la cohésion pacifique au moyen de la valorisation des structures éducatives et de l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorales dans 12 localités de la commune de Dori. Il s’articule autour de deux composantes, à savoir l’éducation et l’agriculture, et a une durée de 42 mois. Le consortium en charge de la mise en œuvre du programme au Burkina est composé d’ACD/Naangue, IQRA, APENF et AGED.

Romuald Windeonga OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Sahel

     

 

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